Les mini-jobs à l’allemande ne sont pas de vrais emplois

24/05/2013 - 13h

L’introduction du système des mini-jobs, qui rapporteraient au travailleur maximum 450 euros supplémentaires par mois, sans qu’ils se constituent des droits sociaux, relève du dumping social. Pour la CGSLB, ce n’est pas une mesure en faveur de l’emploi.

Jan Vercamst, Président national : « Les mini-jobs sont présentés comme étant à la fois une manière de permettre aux travailleurs de gagner un peu plus d’argent en dehors de leurs heures normales de travail mais aussi une mesure pour soutenir certains secteurs tels que l’Horeca. Concrètement, il s’agit de contourner la réglementation sur les heures supplémentaires et de porter atteinte aux contrats de travail existants.
De cette manière, les travailleurs prestent des heures supplémentaires sans que leur employeur doive payer de cotisations sociales et sans se constituer de droits sociaux complémentaires. C’est du dumping social, poussé à son paroxysme, qui ouvre la porte à la précarisation des contrats de travail et met en danger la sécurité d’emploi.
En effet, il est tout à fait probable que les employeurs remplacent petit à petit les contrats existants par des mini-jobs. Mais reproduire l’exemple des mini-jobs allemands ne permettra pas de créer plus d’emplois. Pour le Syndicat libéral, c’est NON. »

Ceux qui veulent importer cette mesure feraient bien d’aller s’informer en Allemagne des conditions de vie des travailleurs contraints à accepter des mini-jobs. Les médias allemands en ont déjà largement rendu compte.

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