Le blocage des salaires est indéfendable !

28/01/2013 - 15h

Des mesures linéaires et globales comme la norme salariale imposée par le gouvernement ou la politique d’austérité imposée par l’Union européenne nous mènent tout droit dans le mur. L’appel du premier ministre Elio Di Rupo à revoir les critères d’assainissement budgétaires européens lorsque la situation économique demeure en crise est donc parfaitement légitime. C’est ce que Syndicat libéral et toutes les autres organisations syndicales européennes ne cessent de répéter depuis des mois. Nous espérons que les chefs de gouvernement des pays de l’Union où la situation permet de desserrer l’étau de l’austérité réagiront de la même manière.

La norme salariale prévue par la loi du 26 juillet 1996 constitue un autre mauvais exemple de mesure qui s’applique avec la même rigueur, sans la moindre nuance, à tous les secteurs et à toutes les entreprises. Rappelons que la norme salariale entre en contradiction avec les conventions de l’OIT sur la liberté de négociation des rémunérations. À ce propos, le Syndicat libéral avait en 2011 fait part à l’OIT de ses commentaires sur l’application par la Belgique de la convention 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective.

La CGSLB défend la liberté de négociation des rémunérations et n’admettra jamais l’idée d’une norme salariale impérative. Le Syndicat libéral croit à l’économie de marché socialement corrigée. La norme salariale et la politique d’austérité aveugle de l’Union européenne relèvent de l’économie de marché planifiée.

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